L’endométriose est une maladie complexe qui touche près d’une femme sur dix. Elle se caractérise par la présence anormale de tissus semblables à la muqueuse utérine (endomètre) en dehors de l’utérus : au niveau des ovaires, des trompes, du rectum, de la vessie… Ces lésions peuvent engendrer des douleurs très fortes, notamment pendant les règles et sont associées à de l’infertilité dans près d’un tiers des cas. L’idée qu’elle puisse être une maladie auto-immune circule de plus en plus. Bien que le système immunitaire entre en jeu dans la pathologie, l’endométriose n’est pas officiellement classée comme telle. Faisons le point sur ce que la science en dit.
Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?
Pour comprendre le lien possible entre l’endométriose et les maladies auto-immunes, commençons par un bref rappel.
En temps normal, le système immunitaire agit comme un système de défense du corps. Il identifie et neutralise ce qui lui est étranger et nocif (virus, bactéries, champignons, etc.) ainsi que les cellules anormales (comme celles du cance...
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