Cancer des testicules

Qu'est-ce que le cancer des testicules ?

Un cancer du testicule est une maladie des cellules du testicule. Une cellule initialement normale se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une masse, appelée tumeur maligne.

Quelques chiffres sur le cancer des testicules :

• Représente 1 à 2% des cancers chez l'homme
• On compte 2 500 nouveaux cas par an en France
• 95% des cas aboutissent sur une guérison

Quels sont les symptômes du cancer des testicules ?

Le patient découvre souvent lui-même la présence d’une masse indurée lors d’une autopalpation. 

Par ailleurs, il existe d’autres signes cliniques pouvant exister comme une augmentation du volume d’une bourse, une sensation de pesanteur ou de tension ou des troubles de la fertilité.

Quels sont les facteurs de risque ?

• L’existence d’un antécédent de cryptorchidie (testicule non descendu dans les bourses)
• Un antécédent de cancer d’un testicule (risque accru pour l’autre testicule)
• L’atrophie testiculaire (diminution du volume testiculaire) en particulier après les oreillons ou après un traumatisme
• Au-delà, les autres causes font encore débat chez les spécialistes et pourtant l’InVS n’exclut pas l’influence de facteurs environnementaux.

Comment procéder à l’autopalpation des testicules ?

Comment diagnostique t-on un cancer des testicules ?

Le bilan comprend un examen clinique (palpation), une échographie des deux testicules et le dosage par prise de sang de marqueurs tumoraux.

Le diagnostic du cancer est confirmé par l’examen anatomopathologique*du testicule, retiré au cours d’une intervention chirurgicale.

Un scanner thoraco-abdomino-pelvien est ensuite réalisé pour évaluer l’extension de la tumeur. Selon les besoins, d’autres examens peuvent être prescrits. 

Ces examens permettent de proposer un traitement adapté à la situation, selon le type de cancer, l’état de santé général et les éventuelles contre-indications aux traitements.

Comment traiter un cancer des testicules ?

Même si le risque de fertilité liée aux traitements est limité, on peut proposer par précaution une conservation de sperme dans un centre spécialisé avant le début des traitements.

Le traitement repose avant tout sur une intervention chirurgicale appelée orchidectomie, qui consiste à enlever la totalité du testicule atteint. L’opération est faite par une incision au niveau de l’aine. Après cette intervention, la fonction sexuelle reste intacte.

En cas de souhait de reconstruction, une prothèse peut être mise en place lors de l’orchidectomie ou plus tard. 

Selon les résultats de l’examen anatomopathologique du testicule enlevé, il vous est ensuite proposé soit une surveillance, soit un traitement complémentaire : chimiothérapie*, radiothérapie, intervention chirurgicale pour enlever des ganglions lymphatiques.

D’autres soins et soutiens complémentaires peuvent être mis en œuvre pour faire face aux conséquences de la maladie et de ses traitements : douleur, besoin de soutien psychologique, problèmes sociaux, etc. 

Ces soins, appelés soins de support, sont assurés par différents professionnels : médecin spécialiste de la douleur, psychologue, assistante sociale, etc. Ils exercent, selon les cas, au sein d’un établissement de santé (hospitalisation traditionnelle ou à domicile), en consultation de ville, dans le cadre d’un réseau de santé, d’une association de patients ou autres.